C’est exténué que j’arrive à Sallent de Gallego vers 16h00. Tout avait pourtant bien commencé ce matin. Un chemin sans encombre jusqu’à l’Embalse de Bachimana Alto et aussi dans la montée enneigée vers le Col de l’Infierno. La neige est devenue désormais mon quotidien que j’ai appris à apprivoiser. Le calme de ces grands espaces dont le moindre son est absorbé par le tapis blanc, les pas lents qui rythment ma marche dans ces immensités immaculées extériorisent mes pensées.
A l’aide de mon guide et de ma boussole, j’entrevois une autre solution : descendre, en hors-piste, vers une vallée qui mène à Sallent de Gallego et que je distingue au SO. Mais avec le risque, étant donné que je ne distingue pas tous les dénivelés, de me retrouver face à une paroi abrupte, infranchissable. Cela me semble toutefois jouable, je prends le risque. Ici pas de chemins, pas de sentiers, pas de marques ni de kairns... j’avance à l’intuition. J’en ai plein les pieds de marcher dans la caillasse et arrive, après 4 heures d’une lente progression, aux abords du village. Une prairie, un ruisseau, je m’effondre, exténué et en nage. A la rivière, vite... Ensuite, direction el pueblo, el mercado y el bar !
3 commentaires:
Je confirme la descente du col de Tebarray est tendue sans la présence de neige mais il faut prendre son temps, attendre son tour si vous êtes plusieurs afin d'éviter les chutes de pierres
Au lac inférieur de Bachimana, un refuge tout neuf et fort jolie a ouvert cet été
il y a maintenant un cable installé dans la descente et qui aide bien ..dans le sens Inferno refuge de Respumoso ...
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