
Cette nuit à l’hôtel m’a requinqué. Et comme mise en jambes, une montée de plus d’une heure m’attend jusqu’au village de Jou. Je déchante ensuite car il me faut marcher sur le bitume sur plusieurs kilomètres. Tout en marchant je fais du stop. Trois voitures passent, aucune ne s’arrête…




Le temps est menaçant et bientôt l’orage s’abat en plusieurs vagues successives. Partout où je porte mon regard le ciel est couvert. Il est imprudent de monter plus haut ce soir, je change donc mes plans : j’irai dormir au Refuge Ernest Malafré. S’y trouvent déjà un groupe de randonneurs français accompagnés d'un guide de montagne, les deux jeunes belges néerlandophones croisés précédemment (Jelle et Dimitri), un autrichien, deux anglais et quelques espagnols… Et, arrivant plus tard que tous les autres, Alain, un francophone à la chevelure ébouriffée que je prends d’abord pour un français. Après quelques minutes de discussion : Ah bon, toi aussi t’es belge ? Lui de la région namuroise, moi de Bruxelles. Avec les deux flamands, la Belgique est bien représentée l’espace d’un soir par ses trois régions et deux de ses communautés, bien loin des problèmes institutionnels habituels ;-)
Bon à savoir : Contrairement à ce qu’indique le topoguide, le GR emprunte un sentier qui passe par le village d’Estaïs ce qui permet d’éviter de marcher plusieurs km sur la route !
1 commentaire:
Espot, supermercado, hôtels, restaurants, camping.La portion de GR qui passe par le village d’Estais est magnifique et de plus permet d’éviter de marcher plusieurs km sur la route! Si vous ne souhaitez pas faire étape au refuge Mallafré, restez sur le GR11.
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